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    Présentation Allyson

    Neah
    Neah
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    Messages : 44
    Date d'inscription : 27/08/2017

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    Message par Neah Dim 27 Aoû - 21:25


    BOOM HEADSHOT!

    Am Crazy, Ya Know ?

    Allýson Eindís Grímurdóttir Ally  18 ans  
    6 Décembre 1996  8 Année  Classe A Islandaise
    KABOOM Informatique

    My  Mind!
    Tu te souviens de la petite B ? Douce, attentive, compréhensive, qui riait même aux blagues les plus nulles pour te faire plaisir, qui essayait de ne pas trop s'impliquer pour ne pas être blessée et être bien vue par tout le monde ? Celle qui allait voir les gens seuls pour les intégrer ? Tu te souviens de cette fille qui ne séchait que les cours de natation ? Tu te souviens de cette fille qui te donnais les cours dès que tu étais absent ? Est-ce que tu t'en souviens maintenant ? Et bien tu l'oubliiiiies ♥
    Ally', elle a désormais un caractère bien trempé et haut en couleur. Ally', elle est devenue super méchante. En plus d'être agressive, elle à une tendance violente. Elle refuse les contacts, qu'ils soient physique ou humain. Ally', elle est enragée, elle à la haine contre la terre entière.
    Et Ally', parfois, elle déborde. Ça arrive souvent lors de crise d'angoisse. Elle les sent monter, monter. Alors parfois, elle se barre de cours, comme ça, pour ne pas que tu la vois en larme, ne pas réussir à respirer et mettre une heure à se remettre. Après, elle se remaquille, ou non, et reviens en cours avec une tronche épuisée et renfrognée. L'avantage, c'est que ces crises arrivent souvent la nuit. Donc elle à rarement à quitter une salle de cours. Ses crises, elle en connait la cause. Et quand tu lui demande, elle te réponds "It can't be help."
    Car Ally', elle à une peur maladive de se faire abandonner, qu'on la trahisse comme on l'a déjà fait une fois. Ally', elle est toute brisée dedans.
    Pourtant, quand elle se fait des vrais amis, elle arrive à rire, à se vider la tête, et même parfois à faire des sourires sincères, car elle est timide en vrai, Ally'. Mais Ally', elle n'en a pas des amis.

    Elle aime l'informatique, c'est bien pour ça que c'est ça filière. Elle passe son temps sur des jeux vidéos et ne va jamais quelque part sans sa PS Vita. Elle aime les fraises et tout ce qui est plus ou moins sucré. Elle à horreur de l'amer mais doit être maso' puisqu'elle s'entête à goûter du café à chaque fois qu'on lui en propose. Elle adore le thé et les tisanes mais aime par dessus tout le chocolat chaud. Elle fait partie de ces rares gens qui supporte le lait, en toute circonstance. En revanche, elle ne supporte pas les yaourts. Ni les petits pois d'ailleurs. Elle aime le rock, le punk, le métal, le funk bref, c'est plutôt varié. Toujours un casque sur les oreilles et si elle n'a pas de casque, c'est qu'elle à les écouteurs. Ally', elle voulait devenir prof'. Elle sait pas de quoi, ni pourquoi, mais elle veut être prof'.
    Elle est franche mais ne déteste pas forcément les hypocrites. Dotée d'une certaine empathie, elle comprend parfaitement que l'hypocrisie est en soit, un moyen d'auto-défense comme les autres. Elle trouve que c'est aussi un moyen de se voiler la face.

    Mais n'est-ce pas ce qu'elle fait elle même ? A force de faire croire à tout le monde qu'elle ne veut voir personne alors que, tout ce qu'elle veut, c'est qu'on lui explique pourquoi elle et pas quelqu'un d'autre. Tout ce qu'elle veut, Ally', c'est un coup de pied aux fesses qui lui remette les idées en place et la fasse réagir. Parce qu'elle est dépressive sur les bords Ally'. Car elle à toujours été dans l'ombre de l'excellent grand frère Ally'. Maintenant, elle l'a dépassé. Alors elle est perdue Ally'.

    Ally', elle se met en danger. Tout le temps. Tout ce qui lui donne des montées d'adrénaline, c'est pour elle. Elle se détruit et se rend vivante comme ça. Et ça va de faire du saut à l'élastique sans l'élastique à se défoncer et pousser une moto à fond, sans casque. Ally', elle à un peu tendance à l'autodestruction du coup. Mais elle se sent tellement vivante quand elle est en danger qu'elle ne résiste pas. Ally', elle joue avec le feu. Ally', elle joue avec la vie.

    Et toi, si tu veux t'approcher d'elle, la connaître un peu mieux, et pourquoi pas la faire rougir, saches qu'Ally', un jour, elle va tout exploser, tout laisser déborder. Parce que Ally', c'est une bouteille de coca dans laquelle tu t'apprête à foutre un paquet de mentos.






    My Body!
    •  148 cm (4'9") pour 36 kilogrammes. Y a pas de graisse, y a pas de muscles, ou presque et de toute façon, c'est tout petit, un peu chibi. Et y a pas de poitrine non plus. Nan, ça, c'était une blague. Parce que Ally', elle a un bon bonnet B, ou petit C, a vous de voir ce que vous préférez. Voilà, ça c'est Ally'. Un corps un peu gamin, qui fait pourtant adulte. Une miniature quoi. Elle a des jambes plutôt longue pour son gabarit.
    • Ally', elle bronze facilement. Pourtant, ce n'est pas typique de sa famille. C'est bien la seule chose qu'elle tient de sa grand-mère. Celle-ci à d'ailleurs toujours une couleur hâlée.
    •Ally', elle à des yeux Terre de Sienne. Terre de Sienne, c'est une couleur badass qui mélange le marron, le orange et le rouge, donnant un marron chaud tirant sur les deux dernières couleurs, très agréable à regarder. Mouais, pour faire simple, c'est marron, mais en plus beau. Ils ont une forme légèrement amandine mais ils sont grands. Donc si on y regarde de très près, un imbécile dirait peut-être "Oy, t'as pas un membre de ta famille chinois ?" Nope, mais un grand-père japonais.
    • Des cheveux longs, épais, ondulés et pleins de nuances de blond. Yep, ils sont très long. Quasiment jusqu'aux fesses en fait. On appelle ça les reins, là où ils s'arrêtent. Ils sont indomptables et incoiffables. Avec une telle épaisseur, elle fait pourtant le bonheur des filles qui veulent jouez à la poupée. Dès qu'elle à les cheveux attachés, elle change complètement de tête, et ressemble à Ein', l'ancienne Ally', donc elle évite.
    • Niveau style vestimentaire, Ally' c'est des rangers, dès qu'elle n'a pas son uniforme, c'est rangers ou converses noires. Le plus souvent avec un collant ou des chaussettes montantes mais elle ne refuse pas un bon jean. Le tout avec une robe ou une jupe rock/punk ou tout simplement une robe verte qu'elle apprécie beaucoup. Si elle opte pour le jean, le t-shirt sera long et arrivera bien en dessous des fesses, les manches déchirées. Ses yeux sont toujours entourés d'eye liner et ajoute un air sauvage à cette bouille, justifiant le surnom de Tigre (de Papier). Ses cheveux sont parfois teint en rose clair, assez doux. Lorsqu'elle danse ou qu'elle veut se mettre à l'aise, elle porte un yukata court et léger, facilement tenu à sa taille par une large bande élastique et porte en dessous, un legging (souvent noir) dont une bande passe en dessous du pied. Un collant de danse quoi. Elle met soit ses tongues en paille, soit ses converses avec si jamais elle doit sortir. Si ça la gave trop, elle sort pieds-nus. C'est aussi la tenue qu'elle utilise pour s'entraîner avec son sabre de bois. Dans ce cas là, elle glisse celui-ci dans son dos, entre le tissu et la ceinture élastique.
    • Sa petite taille et une petite cicatrice au dessus de l'arcade. Sa souplesse à toute épreuve aussi.
    • Regard d'autrui : Une fille rock & roll à première vue. Dans son style, sa façon d'être, sa façon de marcher ou de répondre aux gens. Elle à beau ne pas être bien grande, pas de doute quand au fait qu'elle va sur la fin de son adolescence. Ses yeux seraient pourtant plus agréable sans ce maquillage qui leur donne un air méchant. Mais si le but est de repousser les demandes d'amitiés hypocrites, alors c'est réussis. Car Ally', elle donne l'impression qu'elle va mordre. En plus, elle sait se battre.
    Quand elle marche, elle à cependant une certaine allure digne. Le dos un peu cambré, la nuque droite, le menton à la bonne hauteur. T'es sûr que si tu lui met des livres dessus la tête, ils tiennent. Sauf que t'es pas censé savoir que c'est exactement ce qu'on à fait pour lui apprendre ce genre de maintient.
    Tell me your Story!


    7 Novembre 1996
    Reykjavik
    Peu avant la naissance d'Ally

    Une femme au ventre bien arrondie et au visage semblable à celui d'une adolescente tricotait tranquillement devant un feu au bois. L'hiver avait déjà commencé en Islande. A ses pieds, un petit garçon aux cheveux blonds et aux yeux verts dessinait. Le tout devait sûrement ressembler à une famille. Pourtant, le père était actuellement absent.
    L'enfant sembla soudainement contrarié. Il leva vivement sa petite tête vers la jeune femme.

    «Dit maman, est-ce qu'elle sera comme nous ? »


    La dite mère dirigea son regard vers l'enfant. Elle lui sourit alors doucement.

    « Aron, tu sais, on n'est pas sûr que ce sera une fille... Tu le sais, on a dit qu'on attendrait la naissance pour savoir... Et puis, rien n'est sûr. Il arrive que cela ne passe pas forcément de mère en fille ou en fils, tu sais. Nous sommes déjà une famille très chanceuse. »


    L'enfant lui fit alors un grand sourire, rebaissant sa tête pour continuer son dessin, battant des pieds d'excitation.

    « Mais moi, je voudrais une petite sœur avec la même magie que maman !»


    La mère rit doucement, couvant son fils du regard.

    «Ah oui ? Et pourquoi ?»


    Aron sourit, relevant sa tête et ses yeux pétillants, joyeux.

    «Comme ça elle sera belle pour toujours !»


    La mère eu soudainement un sourire triste et détourna son regard vers le foyer, faisant s'enflammer ses yeux topazes.

    «Belle pour toujours hein...»


    20 Décembre 1996
    Reykjavik
    Peu après la Naissance d'Ally'

    Aron descendait les marches de la petite maison en courant. Il semblait paniqué pour une raison inconnue aux yeux de sa mère qui l'observait faire, épluchant des pommes sur la table de la cuisine.

    «Maman ! Maman !»


    La jeune femme posa son couteau à côté des épluchures, hors de portée de l'enfant, s'assurant ainsi une sécurité minimum.

    «Que ce passe-t-il Aron ? Quelque chose est arrivé à-»


    Elle se fit soudainement couper la parole par son enfant aux yeux affolés.

    «Eindís n'a pas les même yeux que toi, papa ou moi ! Pourquoi ? C'est dangereux ? Ça veut dire qu'elle ne va pas bien ? Ils sont presque oranges ! »


    La jeune mère ne pût s'empêcher de pousser un soupir de soulagement. Ce n'était donc que cela qui perturbait donc son  fils. Et bien voilà une question à laquelle il est aisé de répondre. Avec un sourire maternel, elle prit l'enfant sur ses genoux.

    «Et bien, c'est tout simple. Mon père avait les même yeux qu'elle. Et ils ne sont pas oranges voyons ! Ils sont Terre de Sienne ! C'est un marron chaud et orangé.»


    L'enfant sembla hocher la tête, dans un «Aaaah» approbateur avant de demander, fronçant les sourcils.

    «Mais comment c'est possible ? Et elle aura une magie ?»


    La mère rit une fois de plus devant les questions impulsive de son fils. Cet enfant était vif d'esprit.

    «Oui, Tonton Jack à dit qu'elle aurait de la magie vers ses 12 ans, comme toi. Sauf que, comme a chaque fois, Tonton Jack ne peut pas prédire le type de magie. Et pour ses yeux, il arrive que des caractères saute des générations. En fait, le gêne, il est dans une petite boîte chez maman, mais les autres gênes n'ont pas ouvert la boîte. Et comme pour un bébé, c'est un peu comme si on copiait l'ADN de maman et qu'on l'ajoutait à celle de papa, alors on copie aussi la petite boîte. Sauf que chez Eindís, ils ont ouvert la petite boîte.»


    Le jeune garçon hocha la tête, balançant doucement ses jambes dans le vide, bien assis sur les genoux de sa génitrice. Il demanda alors, curieux.

    «Donc les pouvoirs aussi saute des générations !»


    Sa mère lui sourit, fière de lui.

    «Oui ! Les pouvoirs aussi sautent des générations !»


    Si seulement elle avait sût qu'ils auraient dût dès l'or, en tirer la conclusion qui venait, elle aurait sûrement pût préparer un peu mieux sa famille au choc, aussi bien mental que physique, qu'allait créé le découverte du pouvoir de la petite fille dormant à l'étage.

    8 juillet 2003
    Kushiro - Hokkaïdo ▬ Japon
    Découverte du Pouvoir d'Aron

    L'air doux et chaude de l'été faisait voltiger les cheveux de deux enfants. L'un, de onze ans, se trouvait être Aron. Ses cheveux était toujours du même blond vénitien et ses yeux toujours aussi verts, mais il avait bien grandit. Il dépassait d'une dizaine de centimètres tout les garçons de son âge, bien que cela ne soit pas une chose difficile au Japon, la taille moyenne étant plus basse qu'en Islande. A côté de lui, se tenant une enfant aux longs cheveux de la même couleur que les siens et aux yeux traversés d'éclairs orangés lorsque la lumière venait y jouer.
    Les deux enfants fixaient la mer. La douceur des embruns ravissait leur sens olfactif. Le jeune garçon fixait ainsi sa sœur. Il y tenait et la protégeait toujours de tout les dangers qui pourrait la toucher. Elle était si fragile, à six ans et demi. Du haut de ses désormais onze ans (et depuis la veille), il était le parfait exemple du grand frère attentionné. Soudainement, sa vue changea légèrement. Il cligna des yeux et l'image de sa sœur redevint normale. Pourtant, il eu l'intuition que c'était important. Si il avait eu un peu peur de cette première vision différente, il demanda cette fois-ci un peu d'aide à sa sœur.

    «Ein', tourne toi vers moi.»


    La petite fille obéit sans rien dire. Elle avait l'habitude des demandes bizarres de son frère. Mais son frère, il avait déjà sauté une classe. Il était très intelligent son frère, alors elle buvait toutes ses paroles. Le plus âgé prit délicatement les mains de la plus jeune dans les siennes. Debout, il fixait sa sœur. Qu'avait-il vu, juste avant ? Il se concentra sur le visage de sa sœur et petit à petit, se détacha un peu dans une contemplation passive. Alors qu'il allait se morigéner pour se laisser distraire, il se rendit soudainement compte que sa vision avait changé. Les couleurs étaient plus saturés et, chose encore plus notables, à côté de la tête de sa sœur, s'affichait un nombre qui croissait doucement. Une autre écriture était brouillée. Prenant vivement sa sœur sur son dos, il se mit à courir. Il avait comprit. Son pouvoir s'éveillait. S'était monnaie courante dans la famille. Tout le monde était au courant. Pourtant, ils avaient dit à douze ans !
    Il avait peur de faire du mal à sa cadette. Il ne connaissait pas la nature de son pouvoir et il pouvait très bien être dangereux. Surtout que cette vision ne voulait plus partir. En plus de lui faire mal aux yeux à cause des couleurs saturées, il voyait des écritures à côtés des têtes de toutes les personnes qu'il croisait. La majorité abordait seulement un chiffre allant de 0 à 0,1. Et celui-ci ne semblait pas bouger. Pourtant, juste dans son dos, sa sœur possédait elle un chiffre d'environ 0,64598724 qui ne cessait d'augmenter. Doucement, certes, mais sûrement. Lorsqu'il déboula en courant dans le jardin de la famille, il se stoppa soudainement. Tous, sans exception, avaient eux aussi des chiffres à côté de la tête. Et une écriture. Alors qu'elle était brouillée chez sa sœur, il pût voir que ce qu'il venait justement de prendre pour une écriture était un dessin. Chez sa mère, un sablier et un visage. Avec un indice de 80,3. Chez sa grand-mère, qui paraissait n'avoir que vingt ans, le dessin était le même, mais l'indice était à 90,7. En se tournant vers son père, un livre avec une sorte de cercle magique dessus. Indice 69. Et en faisant le tour de sa famille, il comprit alors la signification du dessin. Le pouvoir. Il pouvait voir le pouvoir des personnes !

    «Maman ! Je suis comme vous maintenant !»

    24 juillet 2003
    Kushiro - Hokkaïdo ▬ Japon
    Visite du Premier Traqueur

    Ally', elle ne comprenait pas à cette époque. Elle était un peu trop petite. Elle ne comprenait pas pourquoi son frère avait été loué de tout les côtés cette semaine. Pourquoi on avait fait un repas de fête. Pourquoi on portait les yukatas et kimonos colorés réservés aux fêtes et visites aux temples. On se rendit d'ailleurs plusieurs fois au temple. Elle ne comprit pas pourquoi. Et ce matin, on l'avait fait s'habiller bien, à l'occidentale. Une jupe plissée noire bien repassée, une chemise blanche sans un plis, des chaussettes montantes noires et une veste cintrée noire. On lui avait ajouté à cela une cravate fine et droite noire. On s'était occupée d'elle comme d'une princesse, lui avait fait plusieurs shampoing, séché soigneusement les cheveux et massé le visage. Ses cheveux avaient ensuite été tirés dans une queue de cheval stricte. On lui avait ordonné d'arrêter de sourire. De lever la tête bien droite, de marcher correctement, dignement, comme on lui avait appris dans les cours du soir, en même temps que la danse. La petite obéissait. Car elle sentait que c'était important.
    Après le repas du midi, on la conduisit dans la grande salle où l'on dansait habituellement. Des tatamis et coussins avaient été installés de toute part. Elle croisa le regard de son frère, assis sur le coussin le plus avancé, devant un homme à moitié avachi sur le sien, la barbe de trois jours mais le regard pourtant pétillant. Elle remarqua le coussin qui lui était réservé, aux côtés de son frère. Devant même ses parents. Elle y marcha, se retenant de courir. Elle se devait de faire honneur à son frère. C'était important pour lui.
    L'homme à la barbe la suivait du regard. Il était étonné. Ruthel l'avait envoyé ici car une famille où se trouvait de nombreux mages souhaitait lui confier un de leurs enfants pour qu'il fasse partit de la première génération des élèves de Prismver. La majorité des parents qu'ils avaient contactés avaient été difficile à convaincre. Mais, en même temps, cette famille, qui aurait dût contenir plusieurs personnes trop vieilles pour se mouvoir où déjà dans la tombe ne comptait que quatre personnes ayant des rides. Il avait bien vite sentit que quasiment tous étaient des mages. Mais la majorité des familles tentent de tenir les plus jeunes éloignés de la magie.
    Ici, l'enfant concerné avec demander à ce que sa jeune sœur soit présente à ses côtés.
    C'est pour cela qu'il observait la gamine, l'homme à la barbe. Elle ne semblait pas avoir grand chose de particulier. Et pour le moment, aucune magie ne l'entourait, ce qui était normale pour une enfant de cette âge.
    Il cherchait vainement à comprendre sa particularité quand il croisa son regard. Ouah. Marron brûlant. Ouai, c'était ça. Du marron brûlant. Il parcourut l'assemblée du regard. Aucun autre regard de ce genre. Est-ce que cette gamine aurait la chance d'être épargnée par la monomaegia ?
    Il se reprit enfin et ouvrit enfin ses lèvres pour s'adresser au jeune garçon.

    «Est-ce que tu sais quel est ton pouvoir ?»


    L'enfant regarda son grand frère. Alors c'était ça, toute cette joie. Il avait découvert son pouvoir. Mais pourquoi cet homme était-il présent alors ? En plus, il sentait mauvais et faisait sale sur lui.

    «Je pense que je peux voir si les personnes autour de moi possède un pouvoir, quel est-il et autre chose dont je n'ai toujours pas compris la signification. Je pense qu'il s'agit d'un indice de maîtrise. Il change d'ailleurs légèrement de couleur quand la personne utilise sa magie.»


    L'homme hochait la tête. Il devait être impressionné par le discours de son frère. Ally' savait parfaitement que son frère parlait très bien pour son âge. Il était surdoué après tout. Il écrivit deux ou trois choses sur son carnet. De l'anglais. La jeune avait déjà commencé à l'apprendre sous la tutelle de son père. D'après lui, c'était très important de comprendre l'anglais. Alors que les autres enfants de sa classe galéraient encore avec les caractères Hiraganas et quelques kanjis et katakanas, elle maîtrisait oralement l'Islandais, le Japonais et plus superficiellement, l'Anglais. Niveau écrit, les deux premières langues n'étaient pas acquises mais cependant en bonne voie. Elle réussit donc à déchiffrer une partie des notes.
    L'homme, reprenant parole, détourna son attention.

    «Tu m'as l'air intelligent. C'est hors sujet mais t'as quel niveau scolaire ??»


    L'enfant sourit. Le monsieur allait pouvoir voir que son grand frère était très doué ! Il était le premier de sa classe et en avait sauté une, alors qu'il a seulement onze ans. Alors, pour la petite, il était forcément très doué.

    «J'ai sauté une classe il y a deux ans. Je suis actuellement premier de ma classe avec 99 points sur 100 aux derniers examens de semestre. J'ai aussi dû effectué un test de QI ayant montré  136 sur l'échelle de Wechsler.»


    L'homme hocha la tête. Il tourna son regard vers la benjamine de la pièce et lui demanda tout bonnement.

    «Et toi ?»


    L'enfant se sentit plonger. Oh, elle n'était pas aussi douée que son frère, loin de là. Dans toute la famille, on avait des QI élevés ou, du moins, dépassant la moyenne. Elle aussi elle en avait un. Mais il ne lui servait à rien. Elle balbutia doucement.

    «J'ai 125 monsieur...»


    L'homme à la barbe lui sourit doucement, tentant de la mettre en confiance mais aussi étonné que celle-ci le vive aussi mal.

    «Mais c'est très bien à sept ans ! Tu dois être très forte en classe !»


    La mère des enfants se tendit. Sa famille n'arrêtait pas de lui rabattre les oreilles avec des réflexions sur les notes de sa fille. Si jamais cet homme s'avisait à faire de même, elle lui tordrait le cou.
    L'enfant répondit en regardant ses genoux, les joues rouges, rassurée par la pression de la main de son frère dans la sienne.

    «J'ai eu 42 sur 100 aux derniers examens Monsieur. Je n'ai pas sauté de classe monsieur...»

    L'homme ne fit aucune réflexion. L'après-midi se poursuivit et ils arrivèrent enfin à des conclusions. Ally' ne participa plus. Elle observait et écoutait, absorbait toute les informations qu'elle pouvait.
    Lorsque ce fût l'heure de partir, elle pleura longtemps dans les bras de son frère. L'homme à la barbe chargea les affaires dans la voiture et, au moment de monter, ne pût s'empêcher de souffler, fixant l'enfant au milieu de cette grande famille.

    «Pauvre gosse.»

    06 Août 2006
    Kushiro – Hokkaïdo ▬ Japon
    «My Brother brock me. »

    Une enfant de dix ans, pourtant de petite taille, s'affairait à réaliser une magnifique composition florale. Voilà trois ans que son frère avait quitté le domicile familial. Elle chantait actuellement une chanson Islandaise. Bien qu'elle ai quitté son pays jeune, elle y retournait à chaque vacances et parlait régulièrement la langue avec son père. Elle écrivait aussi en Islandais à son frère. Elle se doutait bien que très peu de personnes du pensionnat venait et tenait à ce que son frère puisse garder ses lettres secrètes si il le souhaitait. Elle était petite mais avait bien remarqué que les lettres de son frère manquait de saveur. Comme si il répondait par obligation. Il avait refusé de rentrer durant les dernières années et il avait enfin accepté cette année. Eindis était donc toute en joie. Elle portait son joli yukata léger avec ses collants de danse habituels. Elle ajouta une dernière fleur à sa magnifique composition. Ses tantes l'avaient bien embêtée avec l'art floral traditionnel japonais. Mais voilà, au moins, elle réussissait désormais de magnifique bouquet. En plus, elle était devenue première de la classe. Elle devait travailler dur pour cela mais était très fière.
    Elle voulait que son frère soit fier aussi.
    Son frère et son super-pouvoir. Tout le monde lui disait qu'elle n'en aurait pas. Et cela lui allait bien. Elle devait laisser son grand-frère être le meilleur. Car c'est son grand-frère qui reprendrait l'entreprise d'informatique et électronique de son papa adoré.
    Elle entendit le bruit de la porte et quelques effusions de joie. Aron était enfin là !
    Elle couru, manquant de tomber à plusieurs reprises, descendit les marches de la grande maison qui abritait toute sa famille maternelle.
    Elle se rua sur son frère, tout le monde la laissant passer, mais se heurta la la masse dur de celui-ci. Il était grand. Il devait avoir quatorze ans. Mais il était impressionnant. Ses yeux verts se vrillèrent sur sa sœur. Elle ne pouvait pas savoir qu'à ce moment là, il était étonné de la petite taille de celle-ci. Un retard de croissance ? Et personne ne l'avait mis au courant ? Tout ce que sa sœur compris, elle, se fût que son frère avait changé. Elle étreignit doucement le bas de son torse, pas assez grande pour l'étreindre plus haut, et murmura, comme hypnotisée.

    «Tu as un regard de serpent, Grand-frère... »

    Le dit grand-frère tiqua, mais personne ne s'en rendit compte. Le pensionnat l'avait légèrement changé. Un regard de serpent hein... Un sourire ironique serait presque venu se glisser sur ses lèvres. Mais il l'avait bien vu en arrivant. Tout le monde parlait du fait qu'ils pensaient tous que sa sœur serait une humaine normale. Mais lui il l'avait vu. Ce petit chiffre qui manquait de si peu pour basculer.
    Il y avait réfléchit pendant longtemps. Et il avait trouver la solution. Lorsqu'on reçoit un choc émotionnel violent, l'augmentation du pouvoir stagnait. Et il se détestait pour ce qu'il allait faire. Il détestait toute cette famille qui ne le croyait pas quand il disait qu'il fallait faire attention à sa sœur. Il avait apprit à classer les pouvoirs. Il était en A après tout. L'élite de l'élite. Et il remarquait bien que le pouvoir de sa sœur prenait un tournant vers le type dangereux. Ceux qui sont peu contrôlable et font des dégâts. Il devait absolument stopper cela. Quitte à se faire haïr.
    Il avait seulement mit ses parents au courant de l'action qu'il allait faire.
    Il regrettait amèrement que ce soit à lui de s'en charger. Sa sœur ne pouvait pas savoir comme il avait pleuré devant ses lettres, comment elles lui avaient remonter le moral. Comment elles allaient lui manquer. Car il savait parfaitement qu'il allait désormais briser le lien unique qu'il avait avec sa sœur. Son ange, son espoir. Il allait le briser pour qu'elle ne se retrouve jamais dans ce pensionnat. Ce serait trop dur pour elle. Elle serait brisée.
    Un sourire mauvais prit possession de ses lèvres. Il se glissait dans la peau de l'acteur.

    «Oh tient ? Une gamine ? Qui est-elle pour oser me traiter de serpent ? »

    Les tantes s'étonnèrent et soufflèrent bien évidement que c'était sa propre sœur, inquiètes.

    « Ma sœur ? Ma sœur ? Ça ? Ce déchet, cette chose qui ressemble plus à de la vermine qu'à une humaine ? Vous moqueriez vous de moi ? Et toi lâche moi, tu salis mes vêtements. »
    Il fit basculer sa sœur sur les fesses. Il ne voulait pas continuer. Le regard incompréhensif de sa sœur lui brisait le cœur. Sa petite voix d'enfant souffla doucement, tremblante.

    «Aron ? »

    « Tais-toi ! Tu sais quoi ? Tu me dégoûte ! J'ai honte d'être ton frère ! Comment ai-je put respirer le même air que toi pendant tout se temps ?! Tu es affreuse, laide, incapable ! Ton Islandais est bourré de fautes, tu ne maîtrise même pas ta langue natale ! Et regarde toi ! Tu te crois belle ? Des yeux de serpent ? Mais les tiens sont ceux d'un monstre ! Un monstre tu entends ?! Un ignominie dans cette famille ! Si tout le monde te souris, c'est pour que, si jamais tu meurs, ils ne t'ai pas sur la conscience ! J'en ai marre de faire semblant. Ne m'écrit plus. Je ne veux plus voir ta putride écriture dans mon espace vitale. J'ai, de toutes façons, brûler toutes tes lettres. A quoi cela sert ? Je n'ai pas besoin d'avoir une pseudo-relation fraternelle avec la vermine. Je suis un A. Je suis l'élite. J'ai un excellent pouvoir. Toi, tu n'as rien. Ni intelligence, ni beauté, ni même un quelconque talent. Tu m'écoeur, je ne mettrais plus les pieds ici tant que tu y vivras. »
    L'adolescent tourna le dos et se dirigea vers la voiture conduite par son père. Il allait le raccompagner à l'aéroport. Il aurait fait l'aller retour dans la journée mais peu lui importait. Il était sûr de ne pas la voir à Prismver avec ça. Il s'était arrêté dès que les chiffres avaient cessé de bouger. Figés. Une voix, faible d'abord, puis en plus puissante éclata. Un cri, des sanglots, des supplications, se précipitant dans la bouche de la plus jeune.

    « Nan, nan, nan ! Ne me laisse pas toute seule Grand-frère ! Je ferais mieux ! Je vais travailler plus dur ! Je vais devenir belle ! Je vais grandir ! Je-Je ! Aroooon ! Aroooo-oooo-ooon ! Uaaaaaaaaaah ! »

    Les sanglots déchirants de sa sœur lui firent monter les larmes aux yeux. Il avait envie d'aller la bercer, de s'excuser mille fois, de l'embrasser sur le front, de lui promettre un lien fraternel plus fort que l'amour et la mort, lui dire qu'elle était sa lumière dans l'ombre... Mais il monta simplement dans la voiture. Il restait de marbre alors que celle-ci s'éloignait. Alors qu'ils allaient tourner, il se retourna et croisait le regard hurlant de douleur de sa benjamine. Puis elle disparue, masquée par les arbres de la forêt qui bordait la demeure.
    Un hoquet, puis deux. Et voici deux enfants hurlants de douleur, chacun voulant protéger l'autre à sa manière.
    La vie est bien cruelle...


    25 Septembre 2008
    Kushiro – Hokkaïdo ▬ Japon
    «Touch the power »

    Onze ans. Dans deux mois, elle en aurait douze. Elle était de fin d'année la pauvre. Cette enfant, aux immense cheveux. Il s'agit bien d'Ein', que vous connaissez mieux sous le surnom d'Ally. Son regard était concentré sur la danse qu'elle exécutait. Ses jambes se déplaçaient souplement, suivant la chanson en harmonie.
    Elle était devenue douée en deux ans. Même en classe. Elle en remercierait presque son grand-frère. Il lui avait remis les idées en place après tout. Ça avait été comme un déclic pour elle. Tout lui avait semblé tellement facile après. C'est tellement facile de résoudre une équation quand on s'est fait rejeter par celui qui était notre pilier. Elle avait même dépassé son frère. 100 sur 100 aux derniers examens. Une génie. Les professeurs étaient fiers d'elle. Vaniteux, ils s'attribuaient sa réussite soudaine.
    Au début, elle n'avait pas vraiment comprit. Puis elle avait finalement décidé de rester comme elle était. Douce et agréable. La petite fille parfaite. Elle s'était juré de surprendre son frère.
    Terminant sa danse, elle sourit, fière d'elle. Elle attrapa son eau et bu, allongé à même le sol, transpirante.
    Ambidextre, elle tandis son bras vers le vase pas loin d'elle s'imaginant gringo galopant au gré du vent et tirant pour attaquer une diligence. Fermant un œil, elle s'amusant.

    «Baang ~ »

    Elle ne s'attendait pas à se faire projeter contre un mur. Et pourtant elle le fût. Tout son corps encaissa le choc tandis que le bruit de l'explosion lui faisait siffler les oreilles. Du verre était fiché un peu partout dans la pièce et lui avait entaillé le dessus de l'arcade.
    Et vous savez ce qu'il se passe quand les enfants sont effrayés ?
    Ils hurlent. C'est ce que fit immédiatement Eindir. Elle hurla autant qu'elle pu, complètement effrayée par cette explosion soudaine qui avait abîmé le plancher. Elle entendait des pas, des cris autour d'elle. On s'affairait, on la consolait, jusqu'à ce que sa grand-mère ordonne qu'on la laisse enfermée ici en attendant la venue d'un traqueur. Et tout le monde s'éloigna le plus possible d'elle. On traîna ses parents dans d'autres pièces.
    Sa mère lui cria quelque chose, ne pouvant rien faire contre cette famille d'imbéciles, certes, mais puissante.

    «Ma chérie, écoute ma chérie, tout va bien ! Tu vas juste aller rejoindre ton grand-frère ! Montre-lui comme tu es forte ! Promis je te ferais un gros câlin avant que tu partes ! Je vais même te faire une jolie robe ! Tu m'entends Ein- »

    La porte s'était refermée, et on avait laissé l'enfant seule.

    05 Janvier  2013
    Toilettes de Filles ▬ Prismver
    «Life is a bitch.»

    Eindis, elle avait été cool. A Prismver, elle s'était fait pleins d'amis. Car Eindis était sympa, adorable, serviable, même avec les méchants. Eindis, elle était arrivée un ans ou deux, peut-être même trois avant le ranker. Il avait était cool lui aussi au début. Si bien qu'elle se souvenait l'avoir croisé une fois. Discret. Un élève fantôme en fait. Elle, elle était passée de C à B. Et elle s'apprêtait à passer chez les A. Elle était fière. Son frère n'était plus là pour voir ça, désormais engagé comme traqueur pour le pensionnat.
    Personne ne l'avait vraiment embêté. Ces derniers temps, elle avait eu quelques menaces. En même temps, les choses avaient commencées à bouger. Sauf que celle que tout le monde connaissait sous le nom de Eindis, elle était trop naïve pour croire que les gens étaient vraiment en train de se monter les un contre les autres.
    Et maintenant, terrifiée de peur, complètement trempée de l'eau des toilettes, elle comprenait enfin l'intensité de ce qui était en train de se passer.
    Et elle n'arrivait même pas à faire usage de son pouvoir pour repousser ces filles qui tentait de la noyer dans la cuvette des toilettes. Elles se fichaient bien de ne même pas le faire correctement. Si bien que son visage heurta plusieurs fois le bord de la cuvette, transformant la couleur de l'eau. Et dès qu'elle essayait de se défendre, on la frappait.
    Alors qu'elle se débattait pour éviter de replonger une fois de plus, un coup de pied fit craquer sombrement son épaule.
    Et sa voix qui était restée bloquée jusque là sortit dans un hurlement de douleur sinistre. Rapidement, on arriva, la retira à ses bourreaux, mais le mal était fait. Ally', elle n'avait plus fois en l'humanité. Ses anciennes amies de B l'avaient passé à tabac car elle passait en A.
    Ally', elle avait le regard vide. Elle leur signala juste, aux infirmiers, qu'elle voyait des insectes.
    Décollement de la rétine. Humérus cassé peu après l'articulation, œil au beurre noir, arcade ouverte.
    Eindis, elle ne voulait plus aller en cours. Elle avait trop peur.

    Et ses parents l'ont déscolarisés de Prismver. Car de toute façon, Ally', elle ne pouvait plus utiliser son pouvoir.

    07 Janvier  2015
    Cour ▬ Prismver
    «I'm back, f*ckin students.»

    Tout le monde regarde d'un drôle d'air la fille pas très haute, au sweat en dessous de sa veste d'uniforme, la cravate violette. On pourrait croire qu'elle est en troisième année. Mais loupé, elle est en huitième année, même si elle à eu 18 ans il y a un mois. Yep, elle est juste de fin d'année, cette fille au regard de tueuse, celle qui semble avoir vu la vraie facette des humains.
    Cette fille, elle n'avait pas vécu l'ère de S. Elle est partie juste avant en fait. Et maintenant elle revient comme une fleur.
    Son pouvoir ? No Soucis. Même que maintenant, au lieu de deux ridicules explosions, elle t'en fais six mon gars.
    Son caractère ? Boh boh, ça va ça va. Juste un peu différent d'avant.
    Pourquoi tu la reconnais pas ? Car elle utilise son deuxième prénom pour éviter d'avoir des erreurs de prononciation. Puis c'est mieux.
    Pourquoi elle est vrillé sr sa PSP ou PS Vita ? Nan, ça, ça n'a pas changé.
    Et pourquoi elle est en informatique ? Car elle à découvert un truc cool pendant qu'elle n'était plus au pensionnat. D'ailleurs, avec sa nouvelle passion pour la photographie, elle à choisit Art Plastique. Pour la Basse,  Musique.  Préférant pratiquer la danse seule, elle a prit Littérature. Après l'obligatoire Maîtrise du Pouvoir,  elle a choisit Physique-Chimie,  histoire de voir si elle ne comprendrait pas un peu mieux son pouvoir ainsi. Et pour Hadès, elle a prit cuisine. Allez salut.
    Et toi, tu la fixe. Est-ce que tu arrive à reconnaître la petite Ally' toute fragile ?
    Elle Ally', elle revient pile pour la ColorWar. Et si avant, elle aurait à tout prix défendu les plus faibles et fait partit de WIP, maintenant, elle trouve ça cool de faire du mal. Alors Ally', c'est une pro A.
    Le ranker, elle l'avait détesté. Maintenant, elle trouve ça plutôt pas mal la tronche du pensionnat.
    Elle te sourit même, avec un regard féroce et joueur.

    « Ça forge le caractère écoute. »


    I've got The  Power!
    Nom du pouvoir:  KABOOM Parce que ça fait Boom *^*
    Catégorie du pouvoir  : Oujà... Je sais pas trop, c'est compliqué... Peut-être Naturelle ou Psychique.
    Explications : Kaboom, c'est simple, c'est bête, c'est l'explosion. Ally', c'est un peu une fille qui se balade avec de la dynamite dans les yeux et un briquet dans la main gauche.  Le principe, c'est la création et le "contrôle" d'une explosion dans un rayon de 40 mètres autour d'elle. 40 mètre, pour des explosions, c'est peu car ça l'oblige à rester près du foyer de celle-ci et se prendre le souffle de plein fouet. Création, car elle choisit où l'explosion se produira en la pointant d'un ou deux doigts (elle s'amuse souvent à faire la forme d'un pistolet. En plus, ça aide à viser car c'est dur de garder les yeux concentrer sur un point). En parlant des yeux, et en restant dans la création, ce sont les yeux qui vont décider d' aura lieu la dite explosion, ce qui implique qu'elle doit voir le lieu pour provoquer l'explosion (vous n'avez donc pas à vous inquiétez d'une explosion de l'eau des toilettes pendant que vous faîtes vos besoins. Ou presque, on en sait jamais ce qui va lui passer par la tête). Malheur à elle si elle détourne les yeux au mauvais moment. Heureusement l'explosion n'aura lieu que si elle fait un mouvement des doigts de la main gauche (ça marche pas de la main droite, étrange mais vrai), d'où la comparaison de la main gauche au briquet. Et puis, ça serait trop beau si elle pouvait tout faire péter d'un regard. Niveau contrôle, en fait, c'est juste pour la quantité d'énergie qu'elle y mettra. Mais comme celle-ci influence directement la puissance de l'explosion, je pense que cela peut faire partit du contrôle. Une fois l'explosion décidée, celle-ci ne peut être annulée. Elle peut faire maximum six explosions d'affilées. C'est aussi pour cela qu'elle à tendance à comparé son pouvoir à un de ces pistolets à six coup. Son pouvoir se bloque à six coup et elle doit attendre minimum une heure pour pouvoir refaire six explosions. Le temps de récupération peut augmenter en fonction de la quantité d'énergie utilisée lors des explosions précédentes. En gros, c'est un peu comme si son corps devait reproduire de la poudre pour créer six nouvelles balles explosives. Les explosions sont possibles à éviter. On est pas dans une série de ouf où les BOOM sont top furtifs. Nope, ici, on peut voir une étincelle d'une taille variable (dépendant de la puissance d'explosion décidée) ainsi qu'un crépitement. Comme une vraie explosion en fait. En plus, ses explosions ne sont pas forcément discrètes. Tant que c'est pour faire péter la purée d'un ennemi, il n'y aura qu'un petit "pouf". Mais dès que ça commence à prendre plus d'ampleur... Baah, ça fait "BOOOM". Très discret, voyez-vous ?
    Effets secondaires :  Ahahah, ce serait vraiment trop drôle si elle pouvait tout  faire péter comme ça, sans aucuns effets secondaires. Le premier gros risque, c'est la migraine oculaire. Sachant qu'elle doit viser l'endroit avec ses yeux, la concentration demandée est vraiment très intense. Parfois, au bout de deux explosions seulement, elle se roule déjà par terre en frottant son front comme une damnée. Surtout quand elle veut créer une petite explosion dans un endroit difficile, encombré ou peut visible (par exemple, elle pose deux livres sur une étagère vide, et veut créer une explosion entre les deux livres juste assez puissante pour les faire basculer sur le côté. La concentration demandée est bien plus élevée que pour une énorme explosion de n'importe nawak, bien que bien moins gourmande en énergie. Donc elle a plus de risque d'avoir une bonne migraine si elle en fait plusieurs comme la première). Ensuite, peut importe de quelle puissance, a chaque fois qu'elle en créé une, sa température corporelle descend. La descente est plus significative si l'explosion est plus puissante. Donc, si vous la voyez, les lèvres bleues, frissonnantes, et même parfois saignant du nez, ne cherchez pas, et amenez là en urgence dans un endroit ou elle pourra se réchauffer. Ensuite, son pouvoir consomme beaucoup de saccharose. Donc elle doit se gaver de sucre, au risque de tomber dans les pommes à la première explosion si elle ne le fait pas.
    Il faut voir le sucre comme la poudre, son corps comme la source de chaleur, ses yeux comme le viseur et ses doigts comme la pierre de briquet (ou la gâchette, au choix.). Comme dans n'importe quel instrument, chacun de ses éléments peut avoir un problème, sachant qu'un seul de ses problèmes entraîne l'arrêt de la machine. Mais il faut bien ça pour compenser un pouvoir aussi Badass :3
    Exemples d'utilisations: Vous n'avez jamais eu envie de faire péter sa cartouche d'encre à la tronche de votre pire ennemi ? Moi si. Ou juste de faire un geyser dans un lac ? Moi si. Imaginez vous la panique que vous créé partout où vous allez ! Z'êtes un véritable poseur de bombe avec votre corps comme seul instrument ! Franchement, avouez que c'est cool, de se dire que les autres, ils galèrent à creuse un petit trou et que vous, avec deux doigts, vous faîtes tout exploser. Donc ce pouvoir, c'est un peu une arme de guerre. On peut pas vraiment faire des choses gentilles avec. Mais pour un caractère comme celui d'Ally, c'est parfait.

    Ancienne B A peur du noir Ne sait pas nager Addicte aux jeux vidéos Menteuse Professionnelle Nulle en sentiment Pense que c'est plus simple de tout faire péter que de chercher à négocier Pourtant surdouée Sa chanson préférée est "Feeling Good" Ses groupes du moment sont Arctic Monkeys, Placebo, Yodelice et Black Veil Brides. Excellente bassiste Court vite mais n'a pas d'endurance Impulsive Maladroite Se blesse souvent toute seule Est pourtant très douée en Vovinam Viet Vô Dao LINK Sait faire la prise des ciseaux. Sous toutes ses formes. #Instantkill

    En   Résumé~


    Ally ▬ 18 ans ▬ 6 décembre 1996 ▬ 8 année ▬ Classe A ▬ Islandaise ▬ Pouvoir Dynamiteur.

    Blonde ▬ Cheveux Longs ▬ Un peu plus d'1 mètre 48 ▬ Yeux Terre de Sienne ▬ Cicatrice à l'arcade

    Tendance à l'autodestruction▬ Aquaphobique ▬ Peur du Noir ▬ Aime se faire peur pourtant ▬ Aime avoir des montées d'adrénaline ▬ Fait des crises d'angoisses ▬ Peur maladive de se faire abandonner ▬ Aime la musique. ▬ Danse tout le temps ▬ Bassiste

    Née dans une famille où beaucoup de gens on un pouvoir▬ A un grand frère surdoué et désormais traqueur. ▬ Il l'avait rejeté quand elle avait 9 ans pour ne pas qu'elle développe un pouvoir. ▬ Pourvoir qu'elle à finalement développé et qui a donné un beau coup de frayeur à sa famille. ▬ Elle est resté à prismver de 2008 à 2013 ▬ Est partie car à faillie mourir noyer dans des toilettes par des vilaines filles ▬ A décidé de tout envoyer péter. ▬ Est partie avant la création des S ▬ Reviens en 2015 ▬ Aime bien comme c'est devenu car elle à beaucoup changé dans sa tête.

    Si tu veux devenir son ami, faudra s'accrocher.

    Behind The  Screen!


    Pseudonyme Kenma
    Autres comptes ici ? Nope
    Age 16 ans 1/2
    Sexe *vérifie tout de même* Féminin !
    Comment avez-vous connu le forum ? En faisant le tri dans mes favoris ♥
    Personnage sur l'avatar Taiga Aisaka ▬ Toradora | IRL > Random cheveux roses ou blonds.
    Petit mot de la fin J'vous n'aimes ♥
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    Neah
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    Présentation Allyson Empty Re: Présentation Allyson

    Message par Neah Lun 28 Aoû - 8:20




    sad storie.

    happy pills.

    Allýson Eindís Grímurdóttir ♦️ "Ally" ♦️ 20 yo ♦️  10A ♦️ Islando-Japonaise
    Colombe peu impliquée


     



    What I think.
    Te souviens-tu de cette douce petite B ? Cette petite blonde attentive et compréhensive, t’apportant les cours manqués et riant à tes blagues les plus nulles ? Celle qui ne laissait jamais personne seule, celle qui venait à tous les cours, à l’exception de la natation ? Tu te souviens de cette petite demoiselle qui aimait chanter et jouer de la basse à n’en plus pouvoir, le sourire jusqu’aux oreilles ?
    Bien.
    Maintenant, oublies-la.
    Oublies cette image-ci et remplace la par la suivante.
    Parce que cette petite B, qui a disparu un an, est devenue une A féroce et acharnée, capable de renoncer à tout pour atteindre ses objectifs, même ce à quoi elle tient.
    Pourtant, elle reste discrète, ses actions passent sous couvert, d’autres prennent le crédit. Elle ne s’en formalise pas, sachant qu’elle a fait ce qu’elle voulait, peu importe qui obtient la gloire.
    Car Allýson n’est pas avare et n’as soif que de contrôle. Pouvoir, notes, autant de moyens pour rattraper ce semblant, cette illusion qu’elle eut un jour une main mise sur sa vie.
    Parce qu’elle est enragée, elle à la haine contre la terre entière, mais surtout contre elle-même. Allýson ne comprend plus, elle ne comprend pas. Elle s’enferme, comme une marmotte dans son terrier, une huitre dans sa coquille.

    Et parfois, parfois, ça déborde. Alors seulement, Allýson crie. Allýson hurle. Elle pleure, tremble, demande une pitié que personne n’ose plus lui accorder. Parce que lui tendre la main, ce serait demander à se faire mordre. Elle n’accorde plus sa confiance, pas après qu’on l’ai brisé tant de fois. Les promesses ne veulent rien dire, mieux vaut se taire.

    Pourtant, elle arrive à rire, à se vider la tête et même à faire des sourires sincères. Car Allýson est timide, elle a juste besoin de bons amis, qui lui prouve continuellement qu’ils ne la lâcheront pas.

    Et quand elle doute, elle s’enferme. Dans la lecture, sur des jeux vidéo, ou même en jouant doucement dans son coin. Elle aussi, malgré les apparences, à des passions. La musique, par exemple. Bassiste depuis son plus jeune âge, elle apprécie les genres la faisant vibrer, surtout les styles présents de 1900 à 1950, étant plus jazz que rock. Elle écoute régulièrement des reprises de chansons récentes dans ces styles, fredonnant parfois elle-même. Elle se balade régulièrement avec ses écouteurs dans les oreilles, oubliant parfois où elle est, laissant finalement échapper cette puissante voix contenue dans un si petit corps.

    Pour laisser échapper la pression. Parce qu’elle monte, doucement. Un jour, Allýson va exploser et tout envoyer balader. Parce que, Allýson, c’est une bouteille de coca dans laquelle tu t’apprête à mettre un paquet de mentos.

    +++++
    A un QI plus élevé que sa taille (+ de 148).
    Aime les fraises, le sucré, les thés, tisanes, mais surtout le chocolat chaud et l'odeur des Pins.
    N’aime pas les yaourts, les petits pois, le café noir et l'odeur des désodorisants industriels.


    The Mind and the Body

    what I think and what you see.



    What you see.
    Allýson vous toise de son mètre quarante-huit et vous écrase de ses trente-six kilogrammes. Pas de graisse, peu de muscles, tout passe dans l’utilisation de son pouvoir énergivore. C’est un peu un chibi. De loin, on pourrait croire à un enfant, la peau légèrement hâlée au naturel, capable de devenir carrément mate lors des beaux jours, pas vraiment caractéristique de sa famille, trait hérité de son grand père. Pourtant, ces derniers temps, elle est étrangement pâle, marquée de bleus et de pansements. Fragile.
    Son regard vous égards. Elle a les yeux d’un marron flamboyant, vous donnant l’impression qu’une forge à élue domicile dans ses iris cerclés d’un noir charbonneux. Expressifs et ourlés de cils longs, sombres et courbés, ses yeux, bien que grand, garde une forme amandine, trait asiatique hérité de son côté maternel.
    Avec ceci, on s’attendrait à des cheveux bruns, mais Allýson a hérité de la chevelure platine de son père, mélangé aux tons chauds de sa mère, lui offrant une chevelure dorée, retombant au creux de ses reins en formant d’épaisse ondulations indomptables. Elle s’attache rarement les cheveux, à l’exception des séances d’entraînement avec les cheerleaders et au Vovinam.
    Niveau style, Allýson est toujours à la pointe de la mode, surfant les dernières tendances comme un surfer des vagues. Elle est cette fille dont vous likez les photos sur instagram, tumblr et weheartit, parce que c’est la tendance. Elle est cependant influencée par les styles populaires au Japon, les vêtements étant plus souvent à sa taille dans son pays d’origine. Elle est loin d’être pauvre, et cela se voit à la simple quantité de vêtement qu’elle possède, sans même prendre en compte la qualité du tissu.
    Elle utilise régulièrement des bonnets ou sa frange pour masquer sa cicatrice au-dessus de son arcade, mémoire d’un lego mal rangé.
    Allýson est aussi extrêmement souple, grâce à des années d’entraînements et des séances d’étirements au quotidien. Pour ce genre de séance, elle apprécie alors une tenue confortable.
    Sa tenue favorite n’est pas forcément la plus pratique à enfiler (bien qu’elle ait trouvé le moyen de faciliter la chose grâce à une bande en tissus élastique large). En effet, elle apprécie énormément porter un yukata court avec une jupe ou un legging suivant le style désiré. C’est une tenue qu’elle porte d’ailleurs régulièrement lorsque présente dans la demeure familiale, le tissu luxueux lui donnant des airs princiers.
    Airs princiers qu’elle conserve largement dans sa vie de tous les jours, marchant d’une allure qui force le regard, surtout avec sa petite taille. On a presque l’impression que poser un livre en équilibre sur sa tête serait possible. Et ça l’est, même si vous n’êtes pas censés le savoir, c’est ainsi qu’Allýson à apprit à se déplacer.


    Aide :
    Sports - Vovinam Viet Vo Dao, art martial vietnamien basé sur des techniques de sauts et de ciseaux.
    IA – Taiga Aisaka
    IRL – Sarah Ellen
    Voix – Haley Reinhart


    "feeling like a 10, the best i’ve ever been. now you're out here looking like REGRET. ain't too proud to beg, second chance you'll [ N E V E R ] get. now payback is a bad bitch and baby, I'm the baddest. you fuckin' with a SAVAGE. can't have this, can't have this, and it'd be nice of me to take it easy on ya, but nah. baby, i'm sorry (i’m not sorry)"


    Allýson, elle est née un 6 décembre, en Islande, à Reykjavik, d’une mère japonaise de 123 ans qui avait l’air d’en avoir 100 de moins et d’un père Islandais et enchanteur.
    Le plus heureux de la nouvelle, c’était son grand frère, Aron, un petit garçon aux cheveux de platine et aux yeux d’émeraude, portrait craché de leur père, a l’intelligence hors du commun.

    Au final, une famille normale à première vue n’est-ce pas ?

    Sauf que l’Islande, c’est uniquement pour les vacances.  La vie de tous les jours, Allýson l’a vécu au Japon, dans un temple Shintoïste perdu au milieu du Hokkaido et caché au monde grâce à on ne sait quelle étrange magie. Refuge pour les mages japonais en majorité, ils étaient avec le temps devenus des spécialistes de la magie temporelle, plus particulièrement de l’immortalité temporelle. On dit que certains membres du temple pouvaient carrément stopper la chute de leurs cheveux. Personne n’a jamais vérifié.

    En même temps, un lieu remplie de mages ayant perdu leur voie, c’est déjà effrayant en soi. Elevée au milieu d’un folklore japonais mystique, ayant réécris les mythes avec la réalité, elle fût toujours au courant de l’existence de la magie. La notoriété du sanctuaire faisant de la famille Kyu une famille renommée, et s’était sans compter l’ajout du père d’Allýson et son pouvoir d’enchanteur, rendant les talismans donnés au temple grandement utiles pour les mages dans le besoin.

    Et c’est cette notoriété qui permit à la petite islandaise de rencontrer Othello. Ayant déjà une relation fusionnelle avec son grand-frère, les deux ne prirent pas nécessairement bien l’ajout d’un enfant au sanctuaire. Ce n’était pas nouveau. De nombreux atterrissaient ici à un moment ou un autre de leur vie, majoritairement à cause de parents possédant un pouvoir. Mais un enfant qui serait assigné à la fratrie ?

    Aron avait trouvé cela cruel, assigner un enfant plus jeune que lui à son service, comme un simple valet. Allýson avait suivi l’avis de son grand-frère, si intelligent. Pourtant, quand ils se retrouvèrent face au dit enfant, ils l’adoptèrent immédiatement comme l’un des leurs. Ce n’était pas difficile, il leur était si semblable.

    Ainsi, ils semblèrent couler des jours heureux, malgré les quelques contraintes de vivre dans un lieu d’histoire dont les habitants avaient bien souvent plus d’un siècle. Par exemple, les vêtements modernes étaient rarement de mise, à moins que l’invité de ne soit un externe.

    A bien y réfléchir, Allýson aurait préféré ne jamais avoir à porter sa tenue moderne.

    ○ ○ ○

    L'air doux et chaude de l'été faisait voltiger les cheveux de deux enfants. L'un, de onze ans, se trouvait être Aron. Ses cheveux était toujours du même blond, bien que plus vénitien que platine, et ses yeux toujours aussi verts, mais il avait bien grandi. Il dépassait d'une dizaine de centimètres tous les garçons de son âge, bien que cela ne soit pas une chose difficile au Japon, la taille moyenne étant plus basse qu'en Islande. A côté de lui, se tenant une enfant aux longs cheveux de la même couleur que les siens et aux yeux traversés d'éclairs orangés lorsque la lumière venait y jouer. Avec eux, un garçon aux cheveux tout aussi clairs, les yeux encore plus clairs que la mer qu’ils fixaient.
    La douceur des embruns ravissait leur sens olfactif. Le plus vieux des garçons fixait ainsi sa sœur. Il y tenait et la protégeait toujours de tous les dangers qui pourrait la toucher. Elle était si fragile, à six ans et demi. Du haut de ses désormais onze ans (et depuis la veille), il était le parfait exemple du grand frère attentionné. Parfois, il laissait ses yeux divaguer sur l’autre garçon. Othello. Othello qui était devenu son frère, celui qu’il n’attendait pas mais n’échangerait pour rien au monde.
    Sa vue changea légèrement. Il cligna des yeux et l'image de sa sœur redevint normale. Pourtant, il eut l'intuition que c'était important. S’il avait eu un peu peur de cette première vision différente, il demanda cette fois-ci un peu d'aide à sa sœur.

    «Ein', tourne toi vers moi.»


    La petite fille obéit sans rien dire. Elle avait l'habitude des demandes bizarres de son frère. Mais son frère, il avait déjà sauté une classe. Il était très intelligent son frère, alors elle buvait toutes ses paroles, tandis que le dernier observait lui aussi d’un air curieux.
    Le plus âgé prit délicatement les mains de la plus jeune dans les siennes. Debout, il fixait sa sœur. Qu'avait-il vu, juste avant ? Il se concentra sur le visage de sa sœur et petit à petit, se détacha un peu dans une contemplation passive. Alors qu'il allait se morigéner pour se laisser distraire, il se rendit soudainement compte que sa vision avait changé. Les couleurs étaient plus saturés et, chose encore plus notable, à côté de la tête de sa sœur, s'affichait un nombre qui croissait doucement. Une autre écriture était brouillée. Prenant vivement sa sœur sur son dos, il se mit à courir, faisant signe au blond de le suivre. Il avait compris. Son pouvoir s'éveillait. C’était monnaie courante au temple. Tout le monde était au courant. Pourtant, ils avaient dit à douze ans !
    Il avait peur de faire du mal à ses cadets. Il ne connaissait pas la nature de son pouvoir et il pouvait très bien être dangereux. Surtout que cette vision ne voulait plus partir. En plus de lui faire mal aux yeux à cause des couleurs saturées, il voyait des écritures à côtés des têtes de toutes les personnes qu'il croisait. La majorité abordait seulement un chiffre allant de 0 à 0,1. Et celui-ci ne semblait pas bouger. Pourtant, juste dans son dos, sa sœur possédait elle un chiffre d'environ 0,64598724 qui ne cessait d'augmenter. Doucement, certes, mais sûrement. Othello, de son côté, subissait le même phénomène, mais avec un chiffre inférieur 0,489525389.

    Lorsqu'il déboula en courant dans la cour, il se stoppa soudainement. Tous, sans exception, avaient eux aussi des chiffres à côté de la tête. Et une écriture. Alors qu'elle était brouillée chez sa sœur, il pût voir que ce qu'il venait justement de prendre pour une écriture était un dessin. Chez sa mère, un sablier et un visage. Avec un indice de 80,3. Chez sa grand-mère, qui paraissait n'avoir que vingt ans, le dessin était le même, mais l'indice était à 90,7. En se tournant vers son père, un livre avec une sorte de cercle magique dessus. Indice 69. Et en faisant le tour de sa famille, il comprit alors la signification du dessin. Le pouvoir. Il pouvait voir le pouvoir des personnes !

    « Maman ! Je suis comme vous maintenant !»

    ○ ○ ○

    Ally', elle ne comprenait pas à cette époque. Elle était un peu trop petite. Elle ne comprenait pas pourquoi son frère avait été loué de tous les côtés cette semaine. Pourquoi on avait fait un repas de fête. Pourquoi on portait les yukatas, hakamas et kimonos colorés réservés aux fêtes et aux mariages au temple. On pria d’ailleurs plusieurs fois, remerciant les divinités de ce nouveau cadeau fait à la famille Kyu. Elle ne comprit pas pourquoi. Et ce matin, on l'avait fait s'habiller bien, à l'occidentale. Une jupe plissée noire bien repassée, une chemise blanche sans un plis, des chaussettes montantes noires et une veste cintrée noire. On lui avait ajouté à cela une cravate fine et droite noire. On s'était occupée d'elle comme d'une princesse, lui avait fait plusieurs shampoing, séché soigneusement les cheveux et massé le visage. Ses cheveux avaient ensuite été tirés dans une queue de cheval stricte. On lui avait ordonné d'arrêter de sourire. De lever la tête bien droite, de marcher correctement, dignement, comme on lui avait appris dans les cours du soir, en même temps que la danse. La petite obéissait. Car elle sentait que c'était important.
    Après le repas du midi, on la conduisit dans la grande salle où l'on dansait habituellement. Des tatamis et coussins avaient été installés de toute part. Elle croisa le regard de son frère, assis sur le coussin le plus avancé, devant un homme à moitié avachi sur le sien, la barbe de trois jours mais le regard pourtant pétillant. Elle remarqua le coussin qui lui était réservé, aux côtés de son frère. Devant même ses parents. Devant Othello, relayé à rester en dehors de la salle, tentant de rappeler aux deux Islandais ce qui les séparaient du monde normal.
    Elle y marcha, se retenant de courir. Se retenant de pleurer. Elle se devait de faire honneur à son frère. C'était important pour lui.
    L'homme à la barbe la suivait du regard. Il était étonné. Ruthel l'avait envoyé ici car une famille où se trouvait de nombreux mages souhaitait lui confier un de leurs enfants pour qu'il fasse partit de la première génération des élèves de Prismver. La majorité des parents qu'ils avaient contactés avaient été difficile à convaincre. Mais, en même temps, cette famille, qui aurait dût contenir plusieurs personnes trop vieilles pour se mouvoir où déjà dans la tombe ne comptait que quatre personnes ayant des rides. Il avait bien vite senti que quasiment tous étaient des mages. Mais la majorité des familles tentent de tenir les plus jeunes éloignés de la magie.
    Ce temple était réellement un lieu à part, perdu dans la forêt et pourtant si proche de la mer. Forêt de pins puis de chênes. Cette famille semblait être en réalité recomposée. Des mages perdus regroupés sous le nom de Kyu, lié ensemble par leurs dons temporels, parfois enchanteur. Des journées consacrées à l’étude de l’histoire magique.

    Ici, l'enfant concerné avec demander à ce que sa jeune sœur soit présente à ses côtés.
    C'est pour cela qu'il observait la gamine, l'homme à la barbe. Elle ne semblait pas avoir grand-chose de particulier. Et pour le moment, aucune magie ne l'entourait, ce qui était normale pour une enfant de cet âge.
    Il cherchait vainement à comprendre sa particularité quand il croisa son regard. Ouah. Marron brûlant. Ouai, c'était ça. Du marron brûlant. Il parcourut l'assemblée du regard. Aucun autre regard de ce genre. Est-ce que cette gamine aurait la chance d'être épargnée par la magie qui hantait les lieux ? Seul le temps le dira.

    Il se reprit enfin et ouvrit enfin ses lèvres pour s'adresser au jeune garçon.

    « Est-ce que tu sais quel est ton pouvoir, à quoi il ressemble au moins ?»

    L'enfant regarda son grand frère. Alors c'était ça, toute cette joie. Il avait découvert son pouvoir. Mais pourquoi cet homme était-il présent alors ? En plus, il sentait mauvais et faisait sale sur lui.

    « Je pense que je peux voir si les personnes autour de moi possède un pouvoir, quel est-il et autre chose dont je n'ai toujours pas compris la signification. Je pense qu'il s'agit d'un indice de maîtrise. Il change d'ailleurs légèrement de couleur quand la personne utilise sa magie. »

    L'homme hochait la tête. Il devait être impressionné par le discours de son frère. Ally' savait parfaitement que son frère parlait très bien pour son âge. Il était surdoué après tout. Il écrivit deux ou trois choses sur son carnet. De l'anglais. La jeune avait déjà commencé à l'apprendre sous la tutelle de son père. D'après lui, c'était très important de comprendre l'anglais. Alors que les autres enfants de sa classe galéraient encore avec les caractères Hiragana et quelques kanji et Katakana, elle maîtrisait oralement l'Islandais, le Japonais et plus superficiellement, l'Anglais. Niveau écrit, les deux premières langues n'étaient pas acquises mais cependant en bonne voie. Elle réussit donc à déchiffrer une partie des notes.
    L'homme, reprenant parole, détourna son attention.

    « Tu m'as l'air intelligent. C'est hors sujet mais t'as quel niveau scolaire gamin ?»

    L'enfant sourit. Le monsieur allait pouvoir voir que son grand frère était très doué ! Il était le premier de sa classe et en avait sauté une, alors qu'il a seulement onze ans. Alors, pour la petite, il était forcément très doué.

    « J’ai sauté une classe il y a deux ans. Je suis actuellement premier de ma classe avec 99 points sur 100 aux derniers examens de semestre. J'ai aussi dû effectué un test de QI ayant montré 136 sur l'échelle de Wechsler.»

    L'homme hocha la tête. C’était une tête. Et il pourrait entrer à Prismver malgré son jeune âge.

    « Et bien on peut dire que tu es sur les bons rails toi. Et toi petite, t’as sauté une classe aussi ? »

    Ally’ balbutia, trébucha, tenta de se rattraper, mais finit par refermer sa bouche. Non monsieur, elle aurait voulu dire. Mais elle ne s’attendait pas à ce que l’homme lui parle, à ce qu’il s’intéresse à elle, au milieu de tant de mages.

    La mère des enfants se tendit. Sa famille n'arrêtait pas de lui rabattre les oreilles avec des réflexions sur les notes de sa fille. Si jamais cet homme s'avisait à faire de même, elle lui tordrait le cou.
    L'enfant inspira et répondit finalement en regardant ses genoux, les joues rouges, rassurée par la pression de la main de son frère dans la sienne.

    «J'ai eu 42 sur 100 aux derniers examens Monsieur. Je n'ai pas sauté de classe monsieur... »

    L'homme ne fit aucune réflexion, sentant les regards pesant des autres mages. Impossible de trop s’éloigner du sujet hein... L'après-midi se poursuivit et ils arrivèrent enfin à des conclusions. Ally' ne participa plus. Elle observait et écoutait, absorbait toute les informations qu'elle pouvait.
    Lorsque ce fût l'heure de partir, tous les mages quittèrent la pièce. Allyson, elle croisa à peine le regard d’Othello, lui offrant seulement un sourire qui sonnait très faux, suivant son frère au pas près, marchant dignement vers la cour. L'homme à la barbe chargea les affaires dans la voiture et, au moment de monter, ne pût s'empêcher de souffler, fixant l'enfant au milieu de cette grande famille.

    « Pauvre gosse. »

    ○ ○ ○

    Une enfant de dix ans, pourtant de petite taille, s'affairait à réaliser une magnifique composition florale. Voilà trois ans que son frère avait quitté le domicile familial. Seule, son presque frère étant en vacances avec ses parents, elle chantait une chanson Islandaise. Bien qu'elle ait quitté son pays jeune, elle y retournait à chaque vacance et parlait régulièrement la langue avec son père. Elle écrivait aussi en Islandais à son frère. Elle se doutait bien que très peu de personnes du pensionnat venait et tenait à ce que son frère puisse garder ses lettres secrètes s’il le souhaitait. Elle était petite mais avait bien remarqué que les lettres de son frère manquaient de saveur. Comme s’il répondait par obligation. De même qu’il ne s’adressait même pas à Othello, qui semblait pourtant tant compter pour lui. Il avait refusé de rentrer durant les dernières années et il avait enfin accepté cette année. Eindis était donc toute en joie. Elle portait son joli yukata léger avec une jupe épaisse, la rendant semblable à une poupée de verre. Elle ajouta une dernière fleur à sa magnifique composition. Ses tantes l'avaient bien embêtée avec l'art floral traditionnel japonais. Mais voilà, au moins, elle réussissait désormais de magnifique bouquet. En plus, elle était devenue première de la classe. Elle devait travailler dur pour cela mais était très fière.
    Elle voulait que son frère soit fier aussi.
    Son frère et son super-pouvoir. Tout le monde lui disait qu'elle n'en aurait pas. Et cela lui allait bien. Elle devait laisser son grand-frère être le meilleur. Car c'est son grand-frère qui reprendrait l'entreprise d'informatique et électronique de son papa adoré.
    Elle entendit le bruit de la porte et quelques effusions de joie. Aron était enfin là !
    Elle courut, manquant de tomber à plusieurs reprises, regrettant un instant qu’Othello ne soit pas là (elle prendrait des photos, il adore ça), descendit les marches de la grande maison qui abritait toute sa famille maternelle.
    Elle se rua sur son frère, tout le monde la laissant passer, mais se heurta la masse dure de celui-ci. Il était grand. Il devait avoir quatorze ans. Mais il était impressionnant. Ses yeux verts se vrillèrent sur sa sœur. Elle ne pouvait pas savoir qu'à ce moment-là, il était étonné de la petite taille de celle-ci. Un retard de croissance ? Et personne ne l'avait mis au courant ? Elle était frêle, la peau pâle, les yeux cernés. La poussaient-ils à bout, maintenant qu’il n’était plus là ? Tout ce que sa sœur compris, elle, se fût que son frère avait changé. Elle étreignit doucement le bas de son torse, pas assez grande pour l'étreindre plus haut, et murmura, comme hypnotisée.

    « Tu as un regard de serpent, Grand-frère... »

    Le dit grand-frère tiqua, les épaules se tendant nerveusement, mais personne ne s'en rendit compte. Le pensionnat l'avait légèrement changé. C’était presque une guerre constante là-bas. Un enfer sur terre. Un regard de serpent hein... Un sourire ironique serait presque venu se glisser sur ses lèvres. Mais il l'avait bien vu en arrivant. Tout le monde parlait du fait qu'ils pensaient tous que sa sœur serait une humaine normale. Mais lui il l'avait vu. Ce petit chiffre qui manquait de si peu pour basculer. Il ne pouvait pas la laisser le rejoindre sur l’île. Hors de question. Elle était trop gentille, elle se ferait dévorer. Intérieurement, il soupira. Heureusement, Othello n’était pas là. Il se serait sûrement fait tuer sinon.
    Il y avait réfléchi pendant longtemps. Et il avait trouvé la solution. Lorsqu'on reçoit un choc émotionnel violent, l'augmentation du pouvoir stagnait. Et il se détestait pour ce qu'il allait faire. Il détestait toute cette famille qui ne le croyait pas quand il disait qu'il fallait faire attention à sa sœur. Il avait appris à classer les pouvoirs. Il était en A après tout. L'élite de l'élite. Et il remarquait bien que le pouvoir de sa sœur prenait un tournant vers le type dangereux. Ceux qui sont peu contrôlables et font des dégâts conséquents. Il devait absolument stopper cela. Quitte à se faire haïr.
    Il avait seulement mis ses parents au courant de l'action qu'il allait faire.
    Il regrettait amèrement que ce soit à lui de s'en charger. Sa sœur ne pouvait pas savoir comme il avait pleuré devant ses lettres, comme elles lui avaient remonté le moral alors que les E le rendait coupable de tous leurs maux seulement à cause d’une satanée cravate. Comme ces mêmes lettres allaient lui manquer. Car il savait parfaitement qu'il allait désormais briser le lien unique qu'il avait avec sa sœur. Son ange, son espoir. Il allait le briser pour qu'elle ne se retrouve jamais dans ce pensionnat. Ce serait trop dur pour elle. Elle serait brisée.
    Un sourire mauvais prit possession de ses lèvres. Il se glissait dans la peau de l'acteur.

    « Oh tient ? Une gamine ? Qui est-elle pour oser me traiter de serpent ? »

    Les tantes s'étonnèrent et soufflèrent bien évidement que c'était sa propre sœur, inquiètes.

    « Ma sœur ? Ma sœur ? Ça ? Ce déchet, cette chose qui ressemble plus à de la vermine qu'à une humaine ? Vous moqueriez vous de moi ? Et toi lâche moi, tu salis mes vêtements. Je n’ai pas besoin d’un être inférieur, sans dons ni atout auprès de moi. »

    Il fit basculer sa sœur sur les fesses. Il ne voulait pas continuer. Le regard incompréhensif de sa sœur lui brisait le cœur. Sa petite voix d'enfant souffla doucement, tremblante.

    « Aron ? Je- »

    « Tais-toi ! Tu sais quoi ? Tu me dégoûte ! J'ai honte d'être ton frère ! Comment ai-je pu respirer le même air que toi pendant tout ce temps ?! Tu es affreuse, laide, incapable ! Ton Islandais est bourré de fautes, tu ne maîtrise même pas ta langue natale ! Et regarde-toi ! Tu te crois belle ? Des yeux de serpent ? Mais les tiens sont ceux d'un monstre ! Un monstre tu entends ?! Une ignominie dans cette famille ! Si tout le monde te sourit, c'est pour que, si jamais tu meurs, ils ne t’aient pas sur la conscience !  Même Othello à plus de valeur à leurs yeux que toi ! J'en ai marre de faire semblant. Ne m'écrit plus. Je ne veux plus voir ta putride écriture dans mon espace vitale. J'ai, de toute façon, brûlé toutes tes lettres. A quoi cela sert ? Je n'ai pas besoin d'avoir une pseudo-relation fraternelle avec la vermine. Je suis un A. Je suis l'élite. J'ai un excellent pouvoir. Toi, tu n'as rien. Ni intelligence, ni beauté, ni même un quelconque talent. Tu m'écœure, je ne mettrais plus les pieds ici tant que tu y vivras, monstre. »

    L'adolescent tourna le dos et se dirigea vers la voiture conduite par son père. Il allait le raccompagner à l'aéroport. Il aurait fait l'aller-retour dans la journée mais peu lui importait. Il était sûr de ne pas la voir à Prismver avec ça. Il s'était arrêté dès que les chiffres avaient cessé de bouger. Figés. Une voix, faible d'abord, puis de plus en plus puissante éclata. Un cri, des sanglots, des supplications, se précipitant dans la bouche de la plus jeune.

    « Nan, nan, nan ! Ne me laisse pas toute seule Grand-frère ! Je ferais mieux ! Je vais travailler plus dur ! Je vais devenir belle ! Je vais grandir ! Je-Je ! Aroooon ! Aroooo-oooo-ooon ! Uaaaaaaaaaah ! »

    Les sanglots déchirants de sa sœur lui firent monter les larmes aux yeux. Il avait envie d'aller la bercer, de s'excuser mille fois, de l'embrasser sur le front, de lui promettre un lien fraternel plus fort que l'amour et la mort, lui dire qu'elle était sa lumière dans l'ombre... Mais il monta simplement dans la voiture. Il restait de marbre alors que celle-ci s'éloignait. Alors qu'ils allaient tourner, il se retourna et croisait le regard hurlant de douleur de sa benjamine. Puis elle disparue, masquée par les arbres de la forêt qui bordait le lieu de culte.
    Un hoquet, puis deux. Et voici deux enfants hurlants de douleur, chacun voulant protéger l'autre à sa manière.
    La vie est bien cruelle...

    ○ ○ ○

    Quelques semaines plus tard, alors qu’Othello revint, une jambe en moins, la petite ne pût que lui offrir un doux sourire, semblant si chaleureux. Le serrant dans ses bras avant de s’éloigner pour l’observer. Il était en vie, c’était ce qui comptait. Elle lui sourit de nouveau, mais quelque chose clochait. Ses yeux semblaient isolés de la chaleur de son sourire. Bouillonnant d’une fraicheur nouvelle.

    Décidant de le guider à l’intérieur, elle jeta un regard à une fille d’une branche éloignée, détentrice d’un don de vision. Un souffle glacial souffla la cour alors que la plus âgée réagit immédiatement, ouvrant la voie aux deux plus jeunes.

    Un changement c’était opéré.

    La jeune maîtresse avait enfin compris son rôle. Et elle ne laisserait plus personne dénigrer son ami. Elle ne remercierait jamais assez son frère pour la leçon.

    « Vient, Othello. Tu es ici chez toi. »


    ○ ○ ○

    Onze ans. Dans deux mois, elle en aurait douze. Elle était de fin d'année la pauvre. Cette enfant, aux immenses cheveux. Il s'agit bien d'Ein', que vous connaissez mieux sous le surnom d'Ally. Son regard était concentré sur la danse qu'elle exécutait. Ses jambes se déplaçaient souplement, suivant la chanson en harmonie.
    Elle était devenue douée en deux ans. Même en classe. Elle en remercierait presque son grand-frère. Il lui avait remis les idées en place après tout. Ça avait été comme un déclic pour elle. Tout lui avait semblé tellement facile après. C'est tellement facile de résoudre une équation quand on s'est fait rejeter par celui qui était notre pilier. Elle avait même dépassé son frère. 100 sur 100 aux derniers examens. Un génie comme on en voit rarement. Les professeurs étaient fiers d'elle. Vaniteux, ils s'attribuaient sa réussite soudaine.
    Au début, elle n'avait pas vraiment compris. Puis elle avait finalement décidé de rester comme elle était. Douce et agréable. La petite fille parfaite. Elle s'était jurée de surprendre son frère. Pourtant, elle ne pouvait pas toujours retenir son regard froid pour les membres inférieur de la famille. Elle était peut-être humaine, mais elle avait finalement su s’imposer, petite princesse du temple, divinité vénérée comme un enfant particulier, l’une des seules personnes respectées par ses pairs malgré son manque de magie dans ce lieu reculé.
    Terminant sa danse, elle sourit, fière d'elle. Elle attrapa son eau et bu, allongé à même le sol, transpirante.
    Ambidextre, elle tandis son bras vers le vase pas loin d'elle s'imaginant gringo galopant au gré du vent et tirant pour attaquer une diligence. Fermant un œil, elle s'amusa à mimer l’un de ses pistolets que l’on voyait dans les vieux westerns.

    « Baang ~ »

    Elle ne s'attendait pas à se faire projeter contre un mur. Et pourtant elle le fût. Tout son corps encaissa le choc tandis que le bruit de l'explosion lui faisait siffler les oreilles. Du verre était fiché un peu partout dans la pièce et lui avait entaillé le dessus de l'arcade.
    Et vous savez ce qu'il se passe quand les enfants sont effrayés ?
    Ils hurlent. C'est ce que fit immédiatement Eindís. Elle hurla autant qu'elle put, complètement effrayée par cette explosion soudaine qui avait abîmé le plancher. Elle entendait des pas, des cris autour d'elle. On s'affairait, on la consolait, jusqu'à ce que sa grand-mère ordonne qu'on la laisse enfermée ici en attendant la venue d'un traqueur. Et tout le monde s'éloigna le plus possible d'elle. On traîna ses parents dans d'autres pièces. On interdit Othello et les autres enfants de se trouver ne serait-ce que dans le même bâtiment.
    Sa mère lui cria quelque chose, ne pouvant rien faire contre cette famille d'imbéciles, certes, mais puissante.

    « Ma chérie, écoute ma chérie, tout va bien ! Tu vas juste aller rejoindre ton grand-frère ! Montre-lui comme tu es forte ! Promis je te ferais un gros câlin avant que tu partes ! Je vais même te faire une jolie robe ! Tu m'entends Ein- »

    La porte s'était refermée, et on avait laissé l'enfant seule.

    ○ ○ ○

    05 Janvier 2013
    Toilettes de Filles ▬ Prismver

    Eindís, elle avait été cool. A Prismver, elle s'était fait pleins d'amis. Car Eindís était sympa, adorable, serviable, même avec les méchants. Eindís, elle était arrivée un an ou deux, peut-être même trois avant le ranker. Il avait été cool lui aussi au début. Si bien qu'elle se souvenait l'avoir croisé une fois. Discret. Un élève fantôme en fait. Elle, elle était passée de C à B. Et elle s'apprêtait à passer chez les A. Elle était fière. Son frère n'était plus là pour voir ça, désormais engagé comme traqueur pour le pensionnat. Mais elle avait Othello. Lui aussi, il excellait et maîtrisait même son pouvoir bien mieux qu’elle. Moins dangereux, on lui avait dit, mais peu importait, elle faisait de son mieux, malgré son don de malheur.
    Personne ne l'avait vraiment embêté. Ces derniers temps, elle avait eu quelques menaces. En même temps, les choses avaient commencé à bouger. Sauf que celle que tout le monde connaissait sous le nom de Eindís était trop naïve pour croire que les gens étaient vraiment en train de se monter les uns contre les autres. Elle était intelligente pourtant, mais l’euphorie de finalement intégrer la classe de ses rêves l’avait emporté.

    Et maintenant, terrifiée de peur, complètement trempée d’eau souillée, elle comprenait enfin l'intensité de ce qui était en train de se passer.
    Et elle n'arrivait même pas à faire usage de son pouvoir pour repousser ces filles qui tentait de la noyer dans la cuvette des toilettes. Elles se fichaient bien de ne même pas le faire correctement. Si bien que son visage heurta plusieurs fois le bord de la cuvette, transformant le turquoise en carmin. Et dès qu'elle essayait de se défendre, on la frappait.
    Alors qu'elle se débattait pour éviter de replonger une fois de plus, un coup de pied fit craquer sombrement son épaule.
    Et sa voix qui était restée bloquée jusque-là sortit dans un hurlement de douleur sinistre. Un appel pour son frère, pour son ami, pour les deux personnes à qui elle tenait le plus au monde. Rapidement, on arriva, la retira à ses bourreaux, mais le mal était fait. Ally', elle n'avait plus fois en l'humanité. Ses anciennes amies de B l'avaient passé à tabac car elle passait en A.
    Ally', elle avait le regard vide. Elle leur signala juste, aux infirmiers, qu'elle voyait des insectes.
    Décollement de la rétine. Humérus cassé peu après l'articulation, œil au beurre noir, arcade ouverte.
    Eindís, elle ne voulait plus aller en cours. Elle avait trop peur.

    Ses parents l'ont déscolarisé de Prismver. Car de toute façon, Ally', elle ne pouvait plus utiliser son pouvoir.

    Othello n’était pas venu.

    ○ ○ ○

    07 Janvier 2015
    Cour ▬ Prismver

    Tout le monde regarde d'un drôle d'air la fille pas très haute, au sweat en dessous de sa veste d'uniforme, la cravate violette. On pourrait croire qu'elle est en troisième année. Mais loupé, elle est en huitième année, même si elle a eu 18 ans il y a un mois. Yep, elle est juste de fin d'année, cette fille au regard de tueuse, celle qui semble avoir vu la vraie facette des humains.
    Cette fille, elle n'avait pas vécu l'ère de S. Elle est partie juste avant en fait. Et maintenant elle revient comme une fleur.
    Son pouvoir ? No Soucis. Même que maintenant, au lieu de deux ridicules explosions, elle t’en propose tout un éventail, sorcière de tes cauchemars.
    Son caractère ? Boh boh, ça va ça va. Juste un peu différent d'avant. Un peu.
    Pourquoi tu ne la reconnais pas ? Car elle utilise son deuxième prénom pour éviter d'avoir des erreurs de prononciation. Puis c'est mieux.
    Toujours le nez dans un livre ou sur une console portable, elle t’ignore, te regarde froidement. Othello aussi il est revenu, mais étrangement, elle ne l’approche pas, malgré qu’ils soient dans la même classe.
    Ah, problème dans la matrice. Ally’, elle est devenue pro de Vovinam alors que son frère, c’est l’Aïkido. Elle a même déjà présenté une thèse, c’est pour dire le niveau. Deuxième divergence, début d’une série ? Tu n’espères pas, de ce que tu te souviens, son pouvoir n’a jamais été des plus agréables.
    Et toi, tu la fixe. Est-ce que tu arrives à reconnaître la petite Ally' toute fragile ?
    Elle Ally', elle revient pile pour la ColorWar. Et si avant, elle aurait à tout prix défendu les plus faibles et fait partit de WIP, maintenant, elle trouve ça cool de faire du mal. Alors Ally', c'est une pro A.
    Le ranker, elle l'avait détesté pour avoir envenimé son petit monde de coton. Maintenant, elle trouve ça plutôt pas mal la tronche du pensionnat. Guerre constante, pourtant moins puissante qu’au début de son frère.
    Elle te sourit même, avec un regard féroce et joueur.

    « Ça forge le caractère écoute. »

    ○ ○ ○

    Et pourtant, pourtant, Ally’, elle a vrillée. Ou presque. C’est toujours à moitié. Elle fait monter le suspens, mais te garde en haleine. Détruire la salle des A, par deux fois, mais jamais ne le revendiquer. S’associe à la vermine et repousse ses anciens amis un jour, se réconcilie avec eux le lendemain. C’est gauche puis droite. Haut puis bas.
    Pourtant, elle prend toujours soin de l’éviter, lui Othello. Parce qu'il saura. Il saura que ça ne va pas. Elle a rouvert les ponts avec Aron, mais c’est toujours hésitant. Ils ont peur. Peur de se perdre de nouveau. Peur de se perdre à jamais.
    Peur de ce qu’elle devient. Car Allýson, à mesure qu’elle s’attendrie, elle sombre dans une folie lente mais certaine. Essayer de maintenir la tête hors de l'eau, alors que l'on s'est déjà noyé c'est un peu comme une douce descente aux enfers. Bonus rencontre prochaine avec Lucifer.

    Il est l’heure du lever de rideaux.

    Life handed me lemons. I bit straight into them. She told me I was crazy. It's a matter of perspective I guess.




    ○ ○ ○


    En plus ... Allýson n'est pas vraiment contre le fait que les pouvoirs est été dévoilés au monde entier. Elle a été élevée dans un temple a majorité magique, alors ça ne changera pas grand chose pour elle. Elle sait aussi que la majorité du clan Kyu soutiendrait les Adlers, bien qu'ils accueillir parfois des non-mages au temple. De ce fait, elle évite les vagues et ne s'implique que très peu chez les colombes.
    Allýson, elle trouve que Puma c'est mignon et que la vice directrice à bien du pain sur la planche si elle tente de se faire accepter de cette manière. Mais elle a eu la chance d'être maintenue en A après avoir dû repasser les examens en pleins milieu d'année, donc elle ne se plaindra pas.

                             


    Allýson est détentrice du don d'explosion. Un pouvoir psychique, dangereux et difficile à maîtriser. Pourtant, elle y est parvenue.
    Allýson créer ses explosions comme elle le souhaite, du bout des doigts, petites ou grosses, peut importe du moment qu'elles ont lieu à maximum 200 mètres d'elle. Et 200, c'est presque le quart d'un kilomètre, alors c'est beaucoup. Mais c'est aussi très peu. Car cela veut dire qu'elle se trouve proche du foyer et subit toute les répliques, se prenant le souffle de plein fouet si elle tente quelque chose de trop énorme.
    Ses explosions, elle peut choisir de les tuer dans l’œuf aussi mais c'est épuisant. Elle doit utiliser plus d'énergie pour en annuler une qu'en créer une.
    Ce sont les yeux qui vont décider d'où aura lieu la dite explosion, ce qui implique qu'elle doit voir le lieu pour provoquer l'explosion. Malheur à elle si elle détourne les yeux au mauvais moment.
    Pour déclencher l'explosion, elle eu autrefois besoin de bouger les doigts. Désormais, elle peut le déclencher sans lever le petit doigt, mais éviter de le faire, car claquer des doigts simplifie largement la chose.
    Elle créer autant d'explosions qu'elle le veut, à la chaîne ou non. Chaque endroit où ses yeux se posent devient un lieu propice.
    Si elle perd sa concentration, des petites étincelles sont visibles avant ses explosions. Mais si elle prend son temps, alors il est plus que facile pour elle de vous prendre par surprise.
    Son don n'est cependant pas le plus discret. Si une petite explosion pour s'amuser dans l'eau possède un bruit léger, un explosion pouvant provoquer un geyser sera accompagnée d'une détonation sourde.

    Mais elle paye le prix d'une telle maîtrise. Autrefois, elle ne risquait que la migraine oculaire, des carences en glucose et la chute de sa température corporelle qui, bien qu'étant des effets secondaires peu agréables, étaient parfaitement adapté à son don.
    Ces derniers temps, pourtant, elle ne cesse d'abuser de son pouvoir, l'utilisant de plus en plus, pour des actions de plus en plus risquées. Alors que son utilisation se limitait autrefois aux cours de maîtrise, elle est désormais hebdomadaire. Et Allýson en paye le prix.
    Ses propres vaisseaux explosent. Saignements de nez intempestifs, bleus se formant aux creux de ses bras et jambes, peau se coupa facilement, tel du papier, saignant pour un rien. Sa peau est devenue pâle, elle qui était autrefois si dorée. C'est arrivé doucement, alors personne n'a vraiment fait attention. Surtout qu'elle ne sort plus vraiment. Alors pourquoi l'associer avec un abus de pouvoir ? Surtout un pouvoir comme les explosions. L'utiliser est un danger en soi, personne n'oserait en abuser.

    Il faut croire que si.

    Allýson se fait peur, mais elle aime ça. La sensation de danger à chaque degré en moins, à chaque bleu de plus. L'infirmière ne sait pas. Personne ne le sait. C'est son vilain secret.
    Ex C et B ♦️ A peur du noir ♦️ Ne sait pas nager ♦️ Accro aux jeux vidéos  et à la lecture ♦️ Ment bien ♦️  Surdouée ♦️ Excellente bassiste ♦️ Rapide ♦️ Agile ♦️ Souple ♦️ Impulsive ♦️ Maladroite ♦️ Se blesse souvent toute seule ♦️ Encore plus ces derniers temps ♦️ Est pourtant très douée en Vovinam Viet Vô Dao ♦️ A un niveau de professeur ♦️ 1er Dan d'Aïkido ♦️Photogénique ♦️ Parle couramment l'Islandais, le Japonais, l'Anglais et le Finnois.



    Filière Informatique ♦️ Maîtrise du Pouvoir ♦️ Mathématique ♦️ Physique-Chimie ♦️ Littérature ♦️ Musique ♦️ Sport ♦️ Cuisine

    Clubs Cheerleaders (co-capitaine) ♦️ Jeux Vidéos ♦️ Anciennement Boxe mais elle a arrêté à cause des effets secondaires de son pouvoir.

    Inventaire Thermos Totoro cadeau de Warren ♦️ Vieil Argentique souvenir d'Othello ♦️ Son livre du moment ♦️ Ses écouteurs ♦️ Son portable ♦️ Des pansements ♦️ Un foulard ♦️ Neo, son lézard.
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    Moi c'est Mally ou Neah, j'ai 19 balais pétés dans mon placard, j'vole actuellement sur mon 20 eme du coup. Je suis la fière maman de Colton et Yu, anciennement Valentina et Skugga. J'vous ai stalké via partenariats, top-sites, etc, j'ai hésité avant de m’inscrire les poulets. Mon personnage c'est Taiga Aisaka de Toradora et son IRL c'est principalement Sarah Ellen mais ça vous le savez depuis un bout de temps. Bref, j'vous aimes, et on oublies pas :


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